Qualité de l’air
La pollution atmosphérique est l’une des principales menaces environnementales pour la santé. Depuis plusieurs années, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) propose des valeurs guides pour certains polluants.
Les nouvelles lignes directrices de l’OMS recommandent des seuils de qualité de l’air concernant six polluants, pour lesquels on dispose des données les plus récentes quant à leurs effets sur la santé. Ces polluants et leurs principales origines sont :
- NO2: Le dioxyde d’azote est un polluant indicateur des activités de combustion, il est principalement émis par le trafic routier ;
- SO2: Le dioxyde de souffre est un indicateur de la pollution liée aux combustibles fossiles ;
- O₃ : L’ozone est un polluant qui se forme par réaction chimique à partir d’autres polluants, en particulier les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatiles (COV), sous l’action des rayons UV du soleil ;
- CO : Le monoxyde de carbone est essentiellement issu du trafic routier et du chauffage résidentiel, notamment le chauffage au bois.
- Les particules en suspension PM2.5 et PM10 (dont les diamètres sont respectivement égaux ou inférieurs à 2,5 microns (μm) et 10 microns (μm)) sont constituées d’un mélange de différents composés chimiques. Elles sont émises principalement lors des phénomènes de combustion ou formées par réactions chimiques à partir de gaz précurseurs présents dans l’atmosphère.
Nous pouvons évidemment évaluer un bon nombre d’autres polluants non règlementés, par exemple :
CO2, NO, COV, O2, CH4, C2H2, C2H4, C2H4O, NH3, CI2, CFC, H2, H2S, C3H8, SO2, SF6, C3H8, ETO…
Emission de poussières
De manière standard, les jauges Owen sont utilisées pour évaluer la quantitié de poussière sédimentable sur une période de l’ordre d’un mois. Néanmoins, cette méthode ne permet pas d’avoir un aperçu selon un intervalle régulier. Pour pallier cette lacune, nous proposons des relevés complémentaires à l’aide de capteurs de particules (PM1, PM2.5, PM10) ou encore de capteurs d’encrassement de surface.